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5 Application à la Théorie Spectrale

Nous avons vu précédemment une première application du théorème de Hahn-Banach lors de la preuve du théorème 2.2.2, où il est montré que

$\displaystyle \Vert T^\times \Vert=\Vert T\Vert.$

On propose maintenant une autre application, précédée des définitions préliminaires à sa compréhension.

Je me suis demandé, en rédigeant ce mémoire, s'il était possible de passer outre le Théorème de Hahn-Banach pour cette application en rajoutant des hypothèses sur l'espace de Banach $ \mathcal{X}$. La première qui m'est venue à l'esprit fut de prendre $ \mathcal{X}$ réflexif, mais la construction de l'isomorphisme canonique entre $ \mathcal{X}$ et $ \mathcal{X}^{\times\times}$, le biadjoint, nécessite aussi l'utilisation du théorème de Hahn-Banach. Et finalement, la structure Hilbertienne est suffisante pour obtenir cela.

La question consistant à savoir, si on peut se passer de Hahn-Banach pour prouver ce théorème, est-on alors dans un espace de Hilbert, ne me semble pas dénuée d'intérêt. Peut-être la réponse mènerait-elle à construire des espaces qui sont ``un peu plus'' que les Banach, et un ``peu moins'' que les Hilberts. Mais la question elle-même est peut-être mal formulée.

On note $ \L (X)$ l'ensemble des opérateurs linéaires continus de $ \mathcal{X}$ dans $ \mathcal{X}$ $ \mathcal{X}$ désignera toujours un espace de Banach.

Sauf précision contraire, $ <\cdot,\cdot>$ désignera un crochet de dualité.

L'Ensemble Résolvant. 0.1
L'ensemble résolvant de $ T\in\L (\mathcal{X})$ est :

$\displaystyle {\rm re}(T):=\left\{z\in{\ \rlap{\raise 0.4ex \hbox{$\scriptscriptstyle \vert$}}\hskip -0.2em C}: T-zI \text{ est bijectif }\right\}.$

Résolvante de $T$ en $z$. 0.2
Si $ z\in{\rm re}(T)$, l'opérateur défini par

$\displaystyle R(T,z):=(T-zI)^{-1}$

, est appelé résolvante de $ T$ en $ z$.

Spectre. 0.3
On appelle spectre 8 de $ T$ l'ensemble

$\displaystyle {\rm sp}(T):={\ \rlap{\raise 0.4ex \hbox{$\scriptscriptstyle \vert$}}\hskip -0.2em C}\backslash{\rm re}(T).$

Ensemble Spectral. 0.4
Soit $ \Lambda\subset{\rm sp}(T)$.
$ \Lambda$ est appelé ensemble spectral de $ T$ si

$\displaystyle \Lambda$    et  $\displaystyle sp(T)\backslash\Lambda$    sont des fermés de $\displaystyle {\ \rlap{\raise 0.4ex \hbox{$\scriptscriptstyle \vert$}}\hskip -0.2em C}.$

On montre que ceci est équivalent à dire que $ \Lambda$ est un connexe de $ {\rm sp}(T)$. Pour montrer cela, on démontre que $ {\rm re}(T)$ est un ouvert de $ {\ \rlap{\raise 0.4ex \hbox{$\scriptscriptstyle \vert$}}\hskip -0.2em C}$, ce qui provient directement de la structure d'algèbre de Banach de $ \L (\mathcal{X})$.

Définition. 0.5
$ \Gamma$ est une courbe de Jordan si et seulement si elle est rectifiable, simple et fermée.
$ E$ est un domaine élémentaire de Cauchy si et seulement E est un ouvert borné connexe de $ {\ \rlap{\raise 0.4ex \hbox{$\scriptscriptstyle \vert$}}\hskip -0.2em C}$ et que sa frontière est réunion d'un nombre fini de courbes de Jordan disjointes.

Figure: La partie hachurée est un domaine élémentaire de Cauchy

$ E$ est un domaine de Cauchy si et seulement si il est réunion finie de domaines élémentaires de Cauchy dont les adhérences sont disjointes. La frontière $ C$ d'un domaine de Cauchy $ E$,orientée de telle sorte que $ E$ se retrouve à gauche de la courbe s'appelle un contour de Cauchy. Ainsi dans la figure 3.1 $ \Gamma_1\cup\Gamma_2$ est un contour de Cauchy. L'ensemble

$\displaystyle {\rm int}(C):=D$

est appelé l'intérieur de $ C$ et l'ensemble

$\displaystyle {\rm ext}(C)={\ \rlap{\raise 0.4ex \hbox{$\scriptscriptstyle \vert$}}\hskip -0.2em C}\backslash(D\cup C)$

est appelé l'extérieur de $ C$.
Soit $ C$ un contour de Cauchy. Si $ E$ et $ \widetilde{E}$ sont des sous-ensembles de $ {\ \rlap{\raise 0.4ex \hbox{$\scriptscriptstyle \vert$}}\hskip -0.2em C}$ tels que $ E\subset{\rm int}(C)$ et $ \widetilde{E}\subset{\rm ext}(C)$ alors on dit que $ C$ sépare $ E$ de $ \widetilde{E}$.

Théorème. 0.6
Si E est un sous-ensemble compact de $ {\ \rlap{\raise 0.4ex \hbox{$\scriptscriptstyle \vert$}}\hskip -0.2em C}$ contenu dans un ouvert $ \Omega$, alors il existe un domaine de Cauchy $ D$ tel que $ E$ soit un sous-ensemble de $ D$ et l'adhérence de $ D$ un sous-ensemble de $ \Omega$.

Corollaire. 0.7
Soit $ E$ un sous-ensemble compact de $ {\ \rlap{\raise 0.4ex \hbox{$\scriptscriptstyle \vert$}}\hskip -0.2em C}$ et $ \widetilde{E}$ un sous-ensemble fermé de $ C$. Si $ E\cap\widetilde{E}=\emptyset$, alors il existe un contour de Cauchy séparant $ E\cup C$ de $ \widetilde{E}$, et il existe un contour de Cauchy séparant $ E$ de $ \widetilde{E}\cup C.$

Corollaire. 0.8
Soit $ T$ un opérateur linéaire borné de $ \mathcal{X}$ dans $ \mathcal{X}$ et $ \Lambda$ un ensemble spectral de $ T$. Alors d'après le corollaire précédent, il existe un contour de Cauchy $ C$ qui sépare $ \Lambda$ de $ {\rm sp}(T)\backslash\Lambda$.
Si $ \Lambda$ est un ensemble spectral de $ T$, l'ensemble des contours de Cauchy séparant $ \Lambda$ de $ {\rm sp}(T)\backslash\Lambda$ sera noté $ \mathcal{C}(T,\Lambda)$.

Pour un ensemble spectral $ \Lambda$ de $ T$ et $ C\in\mathcal{C}(T,\Lambda)$, on définit

$\displaystyle P(T,\Lambda):=-\frac{1}{2\pi i}\int_C R(T,z)dz.$

Proposition. 0.9
Soit $ \Lambda$ un ensemble spectral de $ T$. Alors $ P(T,\lambda)$ est un projecteur continu qui commute avec $ T$.

Proof.

Figure 3.2: Situation

$ \widetilde{C}$ joue le même rôle que $ C$ tout en laissant $ C$ dans son intérieur, ainsi
$\displaystyle P^2$ $\displaystyle =$ $\displaystyle \left(\frac{-1}{2\pi i}\right)\left(\frac{-1}{2\pi i}\right)\int_{\widetilde{C}}R(T,\widetilde{z})d\widetilde{z}\int_C R(T,z)dz$  
  $\displaystyle =$ $\displaystyle \frac{-1}{4\pi^2}\int_{\widetilde{C}}\int_C R(T,\widetilde{z})R(T,z)dz d\widetilde{z}$  
  $\displaystyle =$ $\displaystyle \frac{1}{4\pi^2}\int_{\widetilde{C}}\int_C \frac{1}{z-\widetilde{z}}(R(T,\widetilde{z})-R(T,z))dz d\widetilde{z}$  
  $\displaystyle =$ $\displaystyle \frac{1}{4\pi^2}\underbrace{\int_{\widetilde{C}}\int_C R(\widetil...
...\pi^2}\int_{\widetilde{C}}\int_C \frac{1}{z-\widetilde{z}} R(z)dzd\widetilde{z}$  

or

$\displaystyle -\frac{1}{4\pi^2}\int_{\widetilde{C}}\int_C
R(z)dzd\widetilde{z}=...
...brace{\int_{\widetilde{C}}\frac{1}{z-\widetilde{z}}
d\widetilde{z}}_{=-2i\pi}dz$

Donc on réobtient $ P$. $ T$ commute avec $ R(T,z)$ et $ P$ est une limite de sommes de Riemann de $ z\in{\ \rlap{\raise 0.4ex \hbox{$\scriptscriptstyle \vert$}}\hskip -0.2em C}\longrightarrow R(t,z)\in\L (B)$. Comme $ T$ est continu, $ T\lim(\
)=\lim T(\ )$. $ \qedsymbol$

Espace Annihilateur. 0.10
Si $ E\subset\mathcal{X}$, on appelle espace annihilateur de $ E$ le sous-ensemble de $ \mathcal{X}^*$ suivant :

$\displaystyle E^\bot=\left\{f\in\mathcal{X}^* : \forall x \in E,\ <x,f>=0 \right\},$

$ <x,f>$ est défini comme en (2.1).

Lemme. 0.11
Soient $ \mathcal{X}$ et $ \mathcal{Y}$ deux espaces de Banach complexes et $ T:\mathcal{X}\longrightarrow \mathcal{Y}$ un opérateur linéaire. Alors

$\displaystyle T(\mathcal{X})^\bot=\ker(T^\times ).$

Proof. [Preuve du lemme]  
Soit $ g\in T(\mathcal{X})^\bot$ alors pour tout $ y\in T(\mathcal{X})$ on a

$\displaystyle <y,g>=0,$

c'est dire

$\displaystyle g(Tx)=(T^\times g)(x)=0$    pour tout $\displaystyle x\in\mathcal{X}.$

Donc $ g\in\ker(T^\times )$.
Réciproquement, soit $ g\ker(T^\times )$, on a $ T^\times f=0$ donc

$\displaystyle (T^\times
g)(x)=g(Tx)=0$    pour tout $\displaystyle x\in\mathcal{X}.$

Posant $ y=Tx$, on obtient

$\displaystyle g(y)=0$    pour tout $\displaystyle y\in T(\mathcal{X}),$

i.e $ g\in T(\mathcal{X})^\bot$. $ \qedsymbol$

Lemme. 0.12
Soit $ \mathcal{X}$ un espace de Banach, et $ \mathcal{M}$ un sous-espace vectoriel de $ \mathcal{X}$ vérifiant $ \mathcal{M}^\bot=\{0\}$. Alors $ \mathcal{M}$ est dense dans $ \mathcal{X}$.

Proof. On procède par contra-posée. Supposons que

$\displaystyle \overline{\mathcal{M}}\neq \mathcal{X}.$ (38)

Comme $ \overline{\mathcal{M}}$ est un sous-espace vectoriel, alors d'après 1.1.4 il admet une base $ B=\{e_j,\ j\in J\}$. D'après (3.1) cette base n'est pas maximale. Il existe donc $ x_0\in\mathcal{X}$ tel que

$\displaystyle \overline{\mathcal{M}}\subsetneq{\rm vect}(\mathcal{M}\cup \{x_0\}).$

Soit
$\displaystyle f:{\rm vect}(\overline{\mathcal{M}}\cup \{x_0\})$ $\displaystyle \longrightarrow$ $\displaystyle { I\!\!R}$  
$\displaystyle x=\alpha x_0+\sum_{j\in J}\alpha_j e_j$ $\displaystyle \longmapsto$ $\displaystyle \alpha\Vert x_0\Vert$  

Cette application envoie $ \overline{\mathcal{M}}$ sur 0 et est de norme $ 1$. Elle vérifie $ f(x_0)=\Vert x_0\Vert$ et $ \vert f(x)\vert\leq \Vert x\Vert$ pour tout $ x\in{\rm vect}(\overline{\mathcal{M}}\cup \{x_0\})$. Alors d'après le théorème 1.2.4 il existe un prolongement $ \widetilde{f}$ de $ f$ à $ \mathcal{X}$ ayant les mêmes propriétes. Cette application est une élément du dual envoyant $ \overline{\mathcal{M}}$ sur 0. Ainsi

$\displaystyle \mathcal{M}^\bot\supset\{\widetilde{f}\}\neq\{0\}$

.

$ \qedsymbol$

Théorème. 0.13
Soit $ \mathcal{X}$ un espace de Banach complexe et $ T:\mathcal{X}\longrightarrow \mathcal{X}$ un opérateur linéaire borné. Alors
  1. $\displaystyle \forall z\in{\ \rlap{\raise 0.4ex \hbox{$\scriptscriptstyle \vert...
...2em C},\ z\in{\rm re}(T) \Longleftrightarrow
\overline{z}\in{\rm re}(T^\times)$

    et

    $\displaystyle \forall z\in{\rm re}(T),\
R(T^\times,\overline{z})=R(T,z)^\times.$

  2. Soit $ \Lambda$ un sous-ensemble de $ {\ \rlap{\raise 0.4ex \hbox{$\scriptscriptstyle \vert$}}\hskip -0.2em C}$.
    $ \Lambda$ est un ensemble spectral de $ T$ si et seulement si $ \overline{\Lambda}$ est un ensemble spectral de $ T^\times $. On a alors

    $\displaystyle P(T^\times,\overline{\Lambda})=P(T,\Lambda)^\times.$

Proof.  
a) Soit $ z\in{\rm re}(T)$. On a:

  $\displaystyle \left((T-zI)(T-zI)^{-1}\right)^\times=I^\times=I$ (39)
$\displaystyle =$ $\displaystyle ((T-zI)^{-1})^\times(T-zI)^\times$ (40)
$\displaystyle =$ $\displaystyle ((T-zI)^\times)^{-1}(T-zI)^\times$ (41)
$\displaystyle =$ $\displaystyle (T^\times -\overline{z}I^\times)^{-1}(T^\times -\overline{z}I^\times).$ (42)

On obtient ainsi $ \overline{z}\in{\rm re}(T^\times )$ car $ T^\times -\overline{z}I$ est inversible et également $ R(T^\times ,\overline{z})=R(T,z)^\times$.
Réciproquement, soit $ \overline{z}\in{\rm re}(T)$. L'opérateur $ T^\times -\overline{z}I^\times$ est alors bijectif, donc injectif. Alors d'après le lemme 3.0.11, on a :

$\displaystyle \{0\}=\ker(T^\times -\overline{z}I^\times)=(T-zI)(\mathcal{X})^\bot.$

Le sous-espace $ (T-zI)(\mathcal{X})$ est dense d'après le lemme 3.0.12. Considérons alors $ x\in\mathcal{X}$. D'après le théorème 1.2.5 il existe $ f\in\mathcal{X}^\times$ telle que $ <x,f>=\Vert x\Vert$ et $ \Vert f\Vert=1$. Alors

$\displaystyle \begin{array}{rcl}
\Vert x\Vert=<x,f>&=&<x,(T^\times -\overline{z...
...q&\Vert(T-zI)x\Vert\Vert(T^\times -\overline{z}I^\times)^{-1}\Vert.
\end{array}$

L'opérateur $ T-zI$ est donc injectif. Comme $ (T-zI)(\mathcal{X})$ est un sous-espace vectoriel d'un espace vectoriel complet, il est complet, donc il est fermé. Comme de plus il est dense, on obtient

$\displaystyle (T-zI)(\mathcal{X})=\mathcal{X}.$

Ainsi $ T-zI$ est surjectif et donc bijectif. On a obtenu

$\displaystyle z\in{\rm re}(T).$

b) D'après a) on sait

$\displaystyle {\rm sp}(T^\times )=\left\{\overline{\lambda},\ \lambda\in{\rm sp}(T)\right\}.$

Par conséquent, un sous-ensemble $ \Lambda$ de $ {\ \rlap{\raise 0.4ex \hbox{$\scriptscriptstyle \vert$}}\hskip -0.2em C}$ est un ensemble spectral si et seulement si $ \overline{\Lambda}$ est un ensemble spectral pour $ T^\times $. Pour toute courbe de Jordan $ \Gamma:[a,b]\longrightarrow {\ \rlap{\raise 0.4ex \hbox{$\scriptscriptstyle \vert$}}\hskip -0.2em C}$, on définit la courbe de Jordan conjuguée par

$\displaystyle \Gamma^\times(t):=\overline{\Gamma(a+b-t)}$ pour tout  $\displaystyle t\in[a,b].$


$\displaystyle \frac{1}{2\pi i}\int_{\Gamma^\times}R(T^\times ,z)dz$ $\displaystyle =$ $\displaystyle \frac{1}{2\pi i}\int_a^b R\left(T^\times ,\overline{\Gamma(a+b-t)}\right)d\overline{\Gamma(a+b-t)}$  
  $\displaystyle =$ $\displaystyle -\frac{1}{2\pi i}\int_a^b R\left(T^\times ,\overline{\Gamma(s)}\right)d\overline{\Gamma(s)}$  
  $\displaystyle =$ $\displaystyle -\frac{1}{2\pi i}\int_a^b R(T,\Gamma(s))^\times d\overline{\Gamma(s)}$  
  $\displaystyle =$ $\displaystyle \left(\frac{1}{2\pi i}\int_a^b R(T,\Gamma(s))d\Gamma(s)\right)^\times$  
  $\displaystyle =$ $\displaystyle \left(\frac{1}{2\pi i}\int_\Gamma R(T,z)dz\right)^\times.$  

On a effectué le changement de variable $ s:=a+b-t$ pour $ t\in[a,b]$.

Soit $ C$ in $ \mathcal{C}(T,\Lambda)$ et notons $ C^\times$ le contour de Cauchy entourant $ C$ et sa courbe conjuguée. Alors $ \overline{\Gamma}\subset{\rm int}(C^\times)$ et $ {\rm sp}(T^\times )\backslash\overline{\Gamma}\subset{\rm ext}(C^\times)$, ainsi $ C^\times\in\mathcal{C}(T^\times ,\overline{\Lambda})$. On obtient alors

$\displaystyle P(T^\times,\overline{\Lambda})$ $\displaystyle =$ $\displaystyle -\frac{1}{2\pi i}\int_{C^\times}R(T^\times ,z)dz$  
  $\displaystyle =$ $\displaystyle \left(-\frac{1}{2\pi i}\int_C R(T,z)dz\right)^\times$  
  $\displaystyle =$ $\displaystyle P(T,\Lambda)^\times.$  

$ \qedsymbol$


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